Cosi fan tutte, La Monnaie

La distribution vocale est particulièrement réussie, et les deux couples très homogènes, aux timbres particulièrement riches, donnent entière satisfaction. La palme revient sans doute à la Fiordiligi d’Anett Fritsch, voix chaude et chargée d’émotion, bouleversante au deuxième acte quand elle chante « Per pieta ben mio, perdona » qui marque le passage au drame. Dorabella (Paola Gardina), légèrement en retrait, maîtrise parfaitement le rôle et se montre remarquable musicienne dans les duos.

– Forum Opera

Ce théâtre calculé au millimètre et peaufiné dans les détails exige énormément de la distribution qui réalise un travail formidable. Anett Fritsch (Fiordiligi) et Paola Gardina (Dorabella) entremêlent remarquablement leurs timbres. Bien qu’elles développent toutes les deux une vocalité quasiment parfaite, la soprano allemande, diablement irrésistible dans sa robe rouge, offre une incarncation plus en relief.

– Concertonet

Recrutés pour leur jeunesse et leur appétence pour le travail scénique, les interprètes jouent avec autant de précision et de justesse qu’ils chantent. La soprano Anett Fritsch fait preuve d’un beau tempérament dans le rôle de Fiordiligi qui semble ravoir été écrit pour elle, Dorabella étant défendue avec le même aplomb par la mezzo Paola Gardina, qui rappelle physiquement Diane Keaton et Frederica von Stade. Le Ferrando de Juan Francisco Gatell convainc davantage par un jeu éruptif et serré qu’un chant perturbé par quelques nasalités.

– Concertclassic

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