Cosi fan tutte, Teatro Real
Les deux couples sont formidables. Peut-être faudrait-il distinguer l’Allemande Anett Fritsch, soprano aux aigus magnifiques qui sait descendre tout d’un coup dans les profondeurs et y trouver un émail, un timbre de voix tout à fait dramatiques. Son air-rondo „Per pietà, ben mio, perdona” est un chef d’œuvre du soprano, de la comédienne et du metteur en scène. Anett Fritsch vient de chanter Susanna, un rôle proche de Fiordiligi, et un autre d’un registre assez différent, celui de Blanche de la Force ! Petit détail anecdotique : tout le monde s’entiche de la robe rouge de Fiordiligi (Bickel et Uhrmacher). Avec elle, son partenaire dans le rôle de Guglielmo, Andreas Wolf, domine le rôle avec toutes les nuances déduites par Haneke et avec la très belle voix ( mais aussi son talent de comédien ), dense et puissante de ce baryton allemand. Une voix qui mérite un très bel avenir.
– Concertonet.com
Fruit d’un casting draconien, le quatuor est dominé par Anett Fritsch, non seulement parce que le rôle de Fiordiligi est écrit pour, mais aussi parce que sa voix longue et d’abord sévère déploie avec une rare fluidité toutes les nuances d’une féminité troublée jusqu’à l’inévitable blessure.
– altamusica.com
En cuanto al cuarteto protagonista, destacó la Fiordiligi de Anett Fritsch, una voz perfectamente adaptada a Mozart que brilló en los pasajes agudos, con una afinación y color perfectos, y con una capacidad de inflexión suficiente para expresar con credibilidad la lucha interna de la muchacha. Su hermana Dorabella, encarnada por Paola Gardina, brilló sobre todo junto a ella, en los dúos y concertantes, muy bien equilibrados y llenos de sutilezas.
– mundoclasico.com
Auch die Rezitative sind mit unerhörter Präzision gearbeitet, als ginge es um Sprechtheater. Anett Fritsch überzeugt als stimmlich herausragende Fiordiligi, Andreas Wolf lässt als Guglielmo mit vielversprechendem Timbre aufhorchen, Juan Francisco Gatell führt als Ferrando seinen Tenor mit großer Präzision und auch Paola Gardina als Dorabella und Kerstin Avemo als Despina überzeugen typgerecht besetzt.
– Die Presse
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